La boutique de l'académie du Var

Modalités de vente


1) Vous pouvez vous procurer nos publications en vous rendant au 416 Passage de la Corderie à Toulon,
lors de la permanence que nous assurons le lundi après-midi de 14 h 30 à 16 h 30 (sauf vacances scolaires).

2) Vous pouvez passer commande par courrier adressé à Académie du Var, 416 Passage de la Corderie 83000 TOULON,
et chèque libellé à l'ordre de l'académie du Var.
A noter les frais d'envoi de 5,00 euros pour une publication et de 8,00 euros pour deux publications.


Vous pouvez également vous procurer nos publications :
- dans les librairies Charlemagne (pour toutes nos publications) ;
- à "La Joie De Lire", au 141 Bd Bazeilles au Mourillon (pour Le Mourillon, Les grandes expéditions autour du monde et Toulon et sa région, sortir de la Grande Guerre);
- à la librairie "Le Carré des mots", 30 rue Henri Seillon à Toulon ;
- et aussi chez le bouquiniste "Les Vieux ordinaires", 3 rue Molière à Toulon.



   Les études concernant la mémoire ont montré que celle-ci est essentiellement visuelle.
   Cette constatation a entraîné une évolution des techniques de mémorisation. Les archives, les témoignages et l'étude des vestiges du passé ne sont plus les seules sources sur lesquelles peut se baser l'historien.
   Les sources iconographiques prennent de jour en jour une place plus importante. Grâce aux techniques modernes de reproduction et de diffusion, les images, désormais facilement accessibles, sont de plus en plus utilisées lors de la célébration d'événements historiques.
   L'image a un pouvoir d'évocation supérieur à celui des mots. En l'absence d'images illustrant un fait ou un lieu, le cerveau du lecteur ou de l'auditeur doit construire des images mentales et imaginer des lieux et des personnages qu'il ne connaît pas.

   Pour réaliser cet ouvrage les auteurs ont rassemblé de nombreux documents iconographoques concernant l'histoire de Toulon et provenant des musées nationaux de la Marine de Paris et de Toulon, du musée d'art de Toulon et du musée des amis du vieux Toulon.

   L'abondance et la richesse des illustrations recueillies pendant la période de confinement nécessiteront un second volume qui devrait paraître dans les mois à venir.

   Prix public : 32 €


   Pendant plus d'un siècle, la ville de Toulon fut souvent assimilée à la ville du plus grand bagne métropolitain. Forme de répression barbare, les bagnes ont marqué la conscience collective. Ils ont inspiré nos plus grands auteurs. Le célèbre Vidocq, forçat devenu policier, a donné naissance au Jean Valjean de Victor Hugo et au Vautrin de Balzac.
Le bagne de Toulon fut créé en 1748 par l'union du corps des galères et de la Marine dans le but d'utiliser les galériens pour la construction des vaisseaux du roi. Le travail des condamnés s'étendit progressivement à toutes les branches de l'activité du port.
    Après un voyage épuisant, les bagnards de "la chaîne" arrivés à Toulon étaient marqués au fer rouge, rasés, enchaînés et accouplés. Pendant des années, ils logèrent sur les galères dans des conditions d'hygiène inimaginables, responsables d'une mortalité effrayante, puis sur de vieux vaisseaux hors d'état de naviguer : les bagnes flottants. La construction, sur les quais, de bâtiments spécialement conçus pour eux, améliora un peu leurs conditions de vie. Les trois à quatre mille forçats du bagne de Toulon appartenaient à toutes les classes de la société. Environ un quart étaient condamnés à perpétuité pour leurs crimes, les autres étaient le plus souvent de simples voleurs.
   A partir de 1820, les châtiments s'adoucirent progressivement et les forçats furent formés pour exercer de nombreux métiers. Leurs conditions de vie s'humanisèrent un peu et le bagne de Toulon devint le seul à rapporter un bénéfice à la Marine. Il fut définitivement fermé en 1873. Il ne reste pratiquement rien de ses installations matérielles, mais il est toujours possible de s'imaginer le sort tragique de ces hommes grâce aux nombreux ouvrages publiés sur le sujet, aux dessins et aux archives.
   Ce livre est la synthèse des recherches effectuées par l'académie du Var à partir de tous ces documents.

   Prix public : 30 €


    Le nom de Mourillon désigne aujourd'hui le cap qui sépare la grande et la petite rade de Toulon. Il fait de celles-ci le port le plus sûr des côtes françaises méditerranéennes.
Longtemps couvert de marais salants, de vignes, de garrigues et d'oliviers, Le Mourillon a joué, au cours des derniers siècles, un rôle notable dans l'histoire de notre grand port militaire.
    En 1178, puis en 1197, les Sarrasins débarquent sur ses plages avant de massacrer une partie de la population et de repartir en emportant de nombreux esclaves.
    Pour défendre la rade contre une attaque des flottes ennemies, Louis XII fait construire en 1513, à la pointe du Mourillon, une imposante et élégante fortification : la Tour Royale.
    A la fin du XVIIème siècle, Vauban transforme la ville et ses défenses, faisant de Toulon un port presque imprenable. Il détourne, à travers le Mourillon, l'Eygoutier, petit fleuve côtier qui contribuait au comblement progressif du port et fait construitre un fort à sa nouvelle embouchure, dans l'anse des Vignettes. Soutenu par la Tour Royale, cet ouvrage, que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de fort Saint-Louis, sauve Toulon et la Provence lors du siège de la ville en 1707. Afin de renforcer les défenses du côté est, on construit à partir de 1764 le fort Lamalgue, merveille d'architecture militaire qui allait surtout jouer un rôle dissuassif tout en servant de prison.
   Au cours du premier tiers du XIXème siècle, l'arsenal s'étend sur la côte ouest du Mourillon. Les bagnards creusent une fosse aux mâts et une fosse d'immersion des bois. Des cales de construction gigantesques transforment le paysage. De nombreux vaisseaux et sous-marins y seront construits.
    En 1853, la levée des servitudes militaires du fort Saint-Louis entraîne une urbanisation rapide des terrains descendant vers la mer. Le Mourillon devient le quartier des officiers de marine. Très touché par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, il est devenu un quartier agréable et résidentiel de la ville. Son histoire n'est pas dissociable de celle des quartiers voisins de La Mitre et de Lamalgue.

   Prix public : 30 €


    La ville de Toulon et sa montagne tutélaire, le mont Faron, sont indissociables. Formé de roches sédimentaires soulevées lors de la formation des Alpes, le Faron a été habité par les hommes du néolithique et probablement ceux du néolithique qui occupaient déjà ses grottes.
    Au sommet était installée, depuis les temps les plus reculés, une vigie chargée de surveiller la mer et de signaler l'approche des bateaux inquiétants.
    La végétation naturelle de la montagne a subi les assauts des incendies, des troupeaux et des Toulonnais. C'est ainsi que depuis des siècles la partie supérieure du Faron n'offrait au regard que des rochers inhospitaliers dont le soleil soulignait la désolation. Le reboisement fut une longue entreprise qui se poursuit encore de nos jours, les incendies détruisant en quelques heures de longues années d'efforts.
    L'eau qui tombe sur le sommet et les montagnes voisines s'infiltre dans les fentes des lapiaz et forme des cours d'eau souterrains. Le plus important d'entre eux sort de terre à la source Saint-Antoine.
    Au XVIIIème siècle le Faron joua un rôle militaire important au cours des deux sièges (1707 et 1793). La ville punie échappa à la destruction mais devint "Port la Montagne". Lorsque les progrès de l'artillerie rendirent possible le bombardement de la cité depuis les pentes et le sommet du Mont, il devint nécessaire de les défendre aussi bien que la ville elle-même. C'est ainsi qu'à partir de 1845 le Faron se couvrit d'ouvrages de défense, ce qui nécessita la construction de nouvelles voies d'accès.
    Au cours du XXème siècle le Faron est devenu progressivement une aire de loisirs : téléphérique, musée, zoo, falaises d'escalade, courses, sentiers de montagne ... D'avril à mai le Faron est un véritable jardin couvert de fleurs.
    Depuis 1991 la Faron est un site classé. Il est intégré au réseau Natura 2000 en tant que site d'importance communautaire.

   Prix public : 30 €


   Carrefour entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie, entre l'Occident et l'Orient, la mer Méditerranée est une mer presque fermée qui occupe une position stratégique. Petit port romain puis repère de pirates, Toulon n'est vraiment devenu un port qu'après le rattachement de la Provence à la France en 1481. Charles VII le choisit pour faire construire les nefs de sa flotte en Méditerranée.
   Henri IV fait fortifier la ville et construire des quais, une darse et un premier arsenal. En 1631, Richelieu crée la Marine royale. L'existence de deux façades maritimes lui imposent d'entretenir deux flottes et de partager les moyens entre la Méditerranée et l'océan Atlantique. A la mort de Mazarin, en 1661, la Marine ne compte plus qu'une vingtaine de vaisseaux.
   Au début de 1690, Louis XIV dispose de la première marine et de la première armée du monde. Mais il doit choisir entre la terre et la mer. Il choisit la terre, abandonne la guerre d'escadre et opte pour la guerre de course. Ce choix entraîne, à partir de 1696, un long déclin de la Marine. Elle se reconstruit lentement, entre 1720 et 1740, au début du règne de Louis XV. La guerre de Succession d'Autriche commence devant Toulon par la bataille navale du cap Sicié, gagnée par les Français. En 1756, au début de la guerre de Sept Ans, une escadre commandée par La Galissonnière et les troupes du maréchal de Richelieu reprennent Minorque aux Anglais. Mais la guerre se poursuit par une série de défaites qui entraînent la perte du premier empire colonial français. Louis XVI, passionné par les questions navales, développe et réorganise sa marine. C'est la revanche contre l'Angleterre lors de la guerre d'Amérique. Pendant la Révolution et l'Empire, la Marine subit plusieurs désatres. La flotte de Brueys est anéantie à Aboukir et celle de Villeneuve à Trafalgar.
   Après 1815, la flotte française est la deuxième du monde. De nombreuses expéditions partent de Toulon. Au cours de la première guerre mondiale, l'Armée navale subit un échec tragique dans les Dardanelles. La Marine française connait une période faste de 1925 à 1939, avant de connaitre le drame du sabordage en 1942.
   Toulon est de nos jours le premier port militaire français et de la Méditerranée. C'est aussi un port de plaisance et un port de commerce en pleine expansion.

   Prix public : 30 €


   Pendant près de sept siècles, la ville de Toulon a été protégée mais aussi isolée par ses remparts. Efficaces contre les Sarrasins, les murailles du Moyen Age furent remplacées sous Henri IV par une enceinte comportant cinq bastions.
   Construite en 1524 et renforcée au XVIIème siècle par les forts de Balaguier et de l'Eguillette, la Grosse Tour interdit définitivement les attaques du port par la mer.
Agrandies et perfectionnées par Vauban, les fortifications, défendues par le maréchal de Tessé et le comte de Grignan, firent échouer en 1707 un siège par les troupes anglo-austro-savoyardes. Cette résistance sauva la Provence.
   Au cours du XVIIème siècle, les leçons du siège et les progrès de l'artillerie entraînèrent la construction de forts à la périphérie de la ville.
   Devenue une place forte formidable, Toulon fut à nouveau assiégée, cette fois par les Français, en 1793. Bonaparte comprit qu'en prenant la redoute Mulgrave, ceux-ci deviendraient maîtres des forts de l'Eguillete et de Balaguier et par la même de la rade et du port. Ce fut le départ de sa fulgurante carrière. Une fois encore les remparts de Toulon avaient modifié le cours de l'Histoire.
   Au XIXème siècle, les remparts furent à nouveau agrandis. Les montagnes voisines se couvrirent de forts. Mais la ville étouffa rapidement à l'intérieur de murailles devenues inutiles. Une partie de celles-ci fut détruite au cours du premier tiers du XXème siècle.
   En 1944, la ville fut à nouveau assiégée, une fois encore par les Français.
   De nos jours, les fortifications sont devenues virtuelles et les vielles pierres ne constituent plus qu'un riche patrimoine.

   Prix public : 30 €


   Arsenal et port de guerre, Toulon a été le point de départ d'opérations militaires. La chose est connue. En revanche, on tend à oublier les expéditions faites au nom de la science. Certes, on n'ignore pas les voyages autour du monde effectuées sous l'Ancien régime et le Consulat, mais ceux qui furent organisés sous la Restauration et la Monarchie de Juillet restent méconnus. Or, en deux décennies, plusieurs circumnavigations ont été organisées au départ de Toulon et ont permis une impressionnante moisson de connaissances en sciences de la Terre et de la navigation, en anthropologie et en sciences naturelles.
   Non dépourvues d'enjeux économiques et politiques, ces expéditions ont été conduites par des "marins savants" dont les noms sont familiers : Freycinet, Duperrey, Dumont d'Urville, Laplace, Vaillant. Chargés de missions précises, ils ont été accompagnés de scientifiques, médecins, pharmaciens et artistes, moins connus, mais dont les observations et les collectes ont approfondi nos connaissances et entraîné de véritables découvertes (Antarctique). Récits de voyages, mémoires, rapports, croquis et relevés cartographiques témoignent de l'ampleur des résultats.
   Les aventures océanes ont bénéficié des progrès techniques de l'époque rendant la navigation plus sûre. Elles ont aussi contribué, grâce à de soigneux préparatifs, à améliorer le matériel naval par diverses innovations. Senteurs nouvelles et lieux enchanteurs ne sauraient pourtant faire oublier les dures conditions de navigation, les multiples dangers, les longues absences et les pertes au sein des équipages. Lots ordinaires des navigations anciennes, les risques et périls n'étaient pas ignorés de Rose de Freycinet, la passagère clandestine qui s'était glissée à bord de l'Uranie que commandait son mari !
    Ces campagnes autour du monde marquent la fin des grands voyages de découvertes entamés au XVème siècle. La France n'y avait pris qu'une modeste part mais, grâce à ces circumnavigations, elle s'est fortement impliquée dans le mouvement qui entraîne au XIXème siècle l'Europe vers d'autres continents. Qui plus est, ces voyages ont laissé en héritage les Terres australes antarctiques françaises (Taaf), dont la Terre Adélie. Elles participent aujourd'hui aux recherches sur les grands enjeux planétaires.

   Prix public : 32 €


   Construite entre 1683 et 1702 sur les indications de Vauban, la corderie de Toulon abrita jusqu'à 600 ouvriers traitant le chanvre pour réaliser les cordages de la marine à voiles.
   Sur la façade de son pavillon est se dresse, surgissant du passé, la porte du séminaire royal (1690) sauvée lors de la destruction de cet édifice en 1911.
   Décorée comme la précédente par les sculpteurs de l'atelier du port, la porte de l'arsenal (1738) vit passer sous ses voûtes pendant 238 ans les marins et les ouvriers de l'arsenal. Déplacée en 1976 comme un monument d'Egypte, elle s'ouvre aujourd'hui sur le musée de la Marine.    Ecrasés par la charge, les Atlantes de Puget soutiennent depuis 1656 un balcon qui fut pendant des siècles celui de l'hôtel de ville.
   Il existe également à Toulon des portes plus modestes, méconnues, ignorées, mal entretenues et pourtant dignes d'intérêt, celles des habitations de la vieille ville mais aussi celle de l'ancien théâtre. Avec les façades qui les surplombent elles racontent la vie de nos ancêtres. Les décorations haussmanniennes de la haute ville méritent également que les passants lèvent les yeux vers elles.
   La dernière façade est celle de la ville sur la rade, c'est-à-dire le front de mer, indissociable de la vieille darse. Des quais romains à la muraille du Moyen Age, du môle de Pierre Médicis en 1310 aux quais d'Henri IV, des maisons du XVIIème siècle détruites par les bombes à la frontale de de Mailly, le front de mer a toujours été l'âme de Toulon. Son carré du port vit passer Louis XIV, accueillit avec enthousiasme les Anglais en 1793, fut le témoin de leur fuite quelques mois plus tard, et s'enfonça sous le poids de l'artillerie de Bonaparte embarquant pour l'Egypte ... .
   Le temps n'a pas tout effacé. Gravures, vieux plans, vieilles photographies, tableaux et cartes postales anciennes permettent de revivre le passé et le patrimoine toulonnais.

   Prix public : 30 €


    Poursuivant son étude et son illustration du patrimoine toulonnais, l'académie du Var nous propose un troisième volume consacré aux vieilles places de Toulon. Lieux de rencontres, elles étaient souvent organisées autour de fontaines, d'abreuvoirs et de lavoirs, dont une grande partie a malheureusement disparu.
    Arrivant par les routes d'Ollioules et de La Valette, les diligences et leurs chevaux ce pressaient autour des points d'eau de la place d'Italie ou de la place Puget pendant que les voyageurs se précipitaient dans les hôtels qui les bordaient.
    C'est sur la place d'Armes que se déroulaient les grandes manifestations, devant la préfecture maritime qui allait être détruite par les bombardements et autour d'un kiosque à musique dont les vieux Toulonnais ont conservé une mémoire émue.
    A côté des vastes espaces comme la place de la Liberté et son monument de la Fédération élevé pour le centenaire de la Révolution française, à côté du Champ-de-Mars qui vit l'exécution massive des Toulonnais royalistes qui avaient pris les armes contre la République, il existe des petites places calmes et ombragées, au coeur du Toulon du Moyen-Age. Certaines, comme la place Saint-Vincent, sont véritablement hors du temps. Elles attendent le promeneur et le lecteur curieux de son histoire.

   Prix public : 30 €


    1914 : les événements dramatiques survenus daans les Balkans embrasent l'Europe ; le conflit s'étend au monde entier. Sa violence, sa durée, son extension jusqu'alors inconnues incitent à le désigner sous l'appellation de Grande Guerre.
    Le nord et l'est de la France sont particulièrement ravagés par l'intensité des combats, mais la mobilisation qui les ampute de leurs forces vives n'épargne aucune région, aucune ville, aucun village de notre pays.
    En ce début de guerre, les villes du Midi sont tenues à l'écart des combats. En revanche Toulon, port de guerre français de Méditerranée, est immédiatement impliqué. Il lui revient de mener la guerre navale en liaison avec la marine brtitannique ; il se doit enfin de recevoir les blessés du corps expéditionnaire d'Orient et ceux qui, tombés au front en France, arrivent après d'éprouvants voyages en trains sanitaires.
    Le présent ouvrage se propose de décrire, avec des témoignages et dse documents souvent inédits, l'entrée de la ville dans cette guerre dont personne n'imaginait qu'elle allait durer si longtemps. Il se limite volontairement aux deux premières années du conflit : c'est le moment où les fronts se stabilisent, où l'on pressent que la guerre sera longue, où s'étirent les listes des blessés et des morts : c'est le moment où Toulon chancelle à l'annonce de la perte du Bouvet et du Gambetta.
    Ce travail s'inscrit dans une série de monographies consacrée par l'académie du Var à la riche histoire de Toulon ; il participe au travail de mémoire entrepris dans le pays à l'occasion du centenaire du déclenchement du conflit. Son objectif premier, cependant, est de rendre homlmage aux Toulonnais soldats, marins qui ont participé à ces combats implacables et à tous ceux, femmes et hommes, qui ont souffert pendant cet épisode tragique de notre histoire.

   Prix public : 30 €


    Dans cet ouvrage l'académie du Var porte son intérêt sur la sortie de la Grande Guerre à Toulon et dans sa région. Plusieurs raisons légitiment ce choix. En premier lieu, la manière dont on met un terme à un conflit présente autant, sinon plus d'intérêt que celui que l'on accorde aux circonstances de son déclenchement. En second lieu, les modalités de sortie de guerre ne sont jamais simples, y compris pour le vainqueur.
    A la différence des villes du front détruites partiellement ou complètement lorsque l'armistice intervient le 11 novembre 1918, Toulon, cité épargnée physiquement par le conflit, n'en a pas fini avec la guerre car elle est toujours un camp retranché et ce jusqu'à la signature des traités de paix. Les navires hôpitaux qui ramènent blessés et malades du front d'Orient à Toulon rappellent constamment que la guerre se poursuit hors de la métroopole.
    L'immédiate après-guerre, qui a été difficile pour l'ensemble du pays, le sera particulièrement pour Toulon et sa région avec des spécificités particulières tenant à son rôle de ville militaire, industrielle et de base navale.

   Prix public : 32 €


    Le samedi 26 mars 2001, Var-Matin titrait à la une : "Le rosé de Provence séduit le monde entier". Il confirmait ainsi le succès que venaient de remporter les vins du Var au concours général agricole de Paris : cette année une pluie de médailles recompensait nos vignerons.
    Offrant aux plaisanciers ses rivages variés et ses îles d'or, invitant les randonneurs à parcourir ses massifs montagneux et boisés, notre département rejouit le coeur des touristes qui savent apprécier les vins de Provence, les rosés en premier, qui délient les langues et se marient si bien avec les mets de notre terroir.
    Fidèle à sa vocation, l'académie du Var se devait de mêler sa voix à ce concert de louanges en offrant au lecteur ce qu'elle sait faire le mieux : manier le verbe et la couleur en contant des histoires, oubliées ou peu connues, qui font partie de notre patrimoine varois.


   Prix public : 30 €


    Après un résumé de l'histoire de l'académie du Var et une brève histoire de Toulon, l'essentiel des communications est consacrée à la Marine, à son histoire et à son avenir : navigation antique devant les côtes varoises, de la navigation à voile à la propulsion nucléaire, histoire des sous-marins, de la plongée et des bathyscaphes, histoire de l'arsenal, la corsopiraterie en Méditerranée, la peinture de marine dans le Var, Pierre Loti et Claude Farrère, régates et fêtes nautiques d'autrefois, ...
    Les heures sombres sont également évoquées : le bagne de Toulon, le sabordage et les bombardements, ainsi que les perspectives d'avenir : Ifremer, DCNS, port de commerce et de plaisance, l'économie varoise de demain ...


Prix public : 30 €


    Le document rassemble les visites et les résumés des communications présentées lors du colloque de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts qui s'est tenu à Toulon du 5 au 8 octobre 2016.

Prix public : 10 €


    L'académie du Var est née du désir, de la volonté et de la persévérance de quelques officiers de santé de la marine et des professeurs du collège de Toulon. Ils furent puissamment aidés par les autorités maritimes, dont l'ordonnateur, le directoire municipal et celui de Draguignan. Cette naissance est datée du 10 février 1800, entre l'établissement du Consulat mettant fin à la Révolution et la création des préfets et préfets maritimes, ce qui a son importance.
Ayant subi plusieurs éclipses, elle a su choisir des présidents passionnés et persuasifs qui ont obtenu des régimes successifs le rang de société savante du Var en 1817, de société académique en 1868, pour accéder à l'immortalité en devenant enfin académie du Var en 1878. Dès 1832, elle bénéficia d'une subvention départementale, lui permettant de diffuser régulièrement le fruit de ses travaux et, dernière étape, elle devenait d'utilité publique en 1933.
La présente histoire ne couvre que les premières années du XIXème siècle, la date butoir de 1835 ayant été choisie pour clore le récit. Ce fut l'année du choléra dans le Midi de la France, fléau qui fit des coupes sombres dans la population toulonnaise, en particulier parmi les membres de l'académie qui perdit en quelques jours deux de ses grands présidents dont son fondateur et refondateur Joseph François Hernandez.

Prix public : 15€